Donc, reprise d'avant hier, Pépère m'ayant coupé la parole.
Donc, sœur Mathilde...
- Stop, arrête moi ça, espèce de bout de gras anorexique du grattez moi-là.
- Pépère encore ici, mais que se passe-t-il encore cette fois-ci ?
- Il se passe que love gendarme a préparé des carottes de Bescherelle alors, tu ferais mieux d'affûter tes dents et d'y aller immédiatement. La lime est sous le hangar, je précise, car tu as le disque dur plein de trou. Oui, curé, il faudrait penser à te faire greffer un peu de mémoire RAM.
- Des carottes en béchamel, veux-tu dire plutôt, Pépère ?
- Oui, j'ai peut-être mal compris, oui, le frère à Bescherelle, Amel.
- Que racontes-tu Pépère, qui es Amel.
- Tu es nul poivrot, tu ne connais pas de demi-frère de Bescherelle, monsieur Bêche.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- Ce n'est pas une histoire, moine, c'est un nom.
- Un patronyme, veux-tu dire.
- Oui, si tu ne veux pas trop de mimes, oui, je sais que je bouge beaucoup les pattes en parlant. Donc, sans pas trop de mimes, monsieur Bêche Amel le cousin à Bescherelle, chat chat chat, qui accompagne des carottes. Tu en as bien besoin, il paraît que c'est bon pour avoir une mémoire d'éléphant. Ceci dit n'en mange pas trop pour finir chez le trompologue, oui des fois qu'il te pousse une trompe à la place du groin.
Hé bien, c'était efficace, il est parti le bougre. Oui, forcément l'appel des dents, c'est plus fort que tout, chat chat chat.
Donc j'ai oublié quelques précisions dans l'histoire d'hier mes amis et je vous prie de m'en excuser.
Donc, sans trop de mime, comme dirait mon soûlard, je vous remémore quelque peu la fin de l'histoire d'hier.
Love gendarme et mon curé avaient fini en cellule de blanchiment des gris ou quelque chose dans le genre.
Ils furent gardés à vue sous la vue d'un gendarme qui avait vu son manège, oui, son propre chef.
Donc, voilà pourquoi je préparais hier soir ma plaidoirie pour faire libérer mes deux comanches.
Oui, mais voilà, je me disais après coup, mais Pépère, tes lecteurs n'ont pas eu connaissance de ta plaidoirie.
Oui, votre déception, je l'ai écouté quand tous en cœur main dans la main et poing levé, et ensemble ce n'est pas facile, vous vous êtes écriés, le saligaud, il ne nous a pas lu sa célèbre plaidoirie.
Donc, voici en gros de mémoire celle-ci qui fit un plus bel effet.
Déjà imaginé, le grand Pépère vêtu de sa toge et devant le prétoire sans feuille en main s'apprêtait à plaidoyer de mémoire.
La parole est au chatvocat des deux mises en cause.
Monsieur le Juge, vous, qui savez peut-être ce qu'est la souffrance de la faim, laissez moi vous dire le mal qui ronge mes deux chameaux à trois bosses.
Déjà, ma love maîtresse que j'aime, de quoi l'accuse-t-on, d'avoir laissé de la nourriture en abondance à mon déjanté de la brioche chinoise fait en Inde par des Corses communistes et d'avoir enterré une plainte en pleine faculté de ses moyens.
Mais quel est ce crime, nullement un délit tout au plus le désir de venir en aide à une épave autant imbibée que Bob l'éponge but la mer.
Oui, simplement, pour que mon soûlard de maître puisse nourrir son ver solitaire.
Oui, Monsieur le Juge, à l'époque des faits mon maître travaillait secrètement pour la NASA qui développait un ver géant capable de vivre sur Mars.
En fait à cette époque monsieur le juge, mon client n'eut fait que d'essayer d'aider l'armée afin de trouver une planche de salut pour sauver la race humaine.
Et aujourd'hui, alors qu'il devrait être décoré de la Légion d'honneur, on veut le condamner.
Et ma love gendarme poète que j'aime, ne pouvait prendre ma plainte de peur que cette affaire de l'époque des pieds jaunes ne resurgisse.
C'est pour cette raison, monsieur le juge que je demande l'acquittement de mes clients sur qui l'état s'acharne alors qu'ils servirent la nation avec bravoure.
Monsieur le Juge, je vous laisse en tête-à-tête avec votre conscience.
Je ne vous raconte pas l'effet de cette plaidoirie qui fut applaudi à un tel point que le tribunal failli s'effondrer sous les vibrations.
Le juge hué comme il se devait, acquittait aussitôt mes clients.
Mais Pépère n'a pas de rancune me direz vous.
En fait si, mais nous avons faim nous autres.
Donc, le mouvement des pieds bleus qui protestait contre la famine dans le Cher va enfin cesser la justice a tranché.
Mon curé devra faire la disette, love gendarme s'excuser auprès de son chat pour la plainte enterrée, mais pas de condamnation.
Ma plaidoirie a fait son effet et aujourd'hui, c'est moi le héros.
Mais ce Pépère est incroyable, que nous prépare t'il encore.
Donc, sœur Mathilde...
- Stop, arrête moi ça, espèce de bout de gras anorexique du grattez moi-là.
- Pépère encore ici, mais que se passe-t-il encore cette fois-ci ?
- Il se passe que love gendarme a préparé des carottes de Bescherelle alors, tu ferais mieux d'affûter tes dents et d'y aller immédiatement. La lime est sous le hangar, je précise, car tu as le disque dur plein de trou. Oui, curé, il faudrait penser à te faire greffer un peu de mémoire RAM.
- Des carottes en béchamel, veux-tu dire plutôt, Pépère ?
- Oui, j'ai peut-être mal compris, oui, le frère à Bescherelle, Amel.
- Que racontes-tu Pépère, qui es Amel.
- Tu es nul poivrot, tu ne connais pas de demi-frère de Bescherelle, monsieur Bêche.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- Ce n'est pas une histoire, moine, c'est un nom.
- Un patronyme, veux-tu dire.
- Oui, si tu ne veux pas trop de mimes, oui, je sais que je bouge beaucoup les pattes en parlant. Donc, sans pas trop de mimes, monsieur Bêche Amel le cousin à Bescherelle, chat chat chat, qui accompagne des carottes. Tu en as bien besoin, il paraît que c'est bon pour avoir une mémoire d'éléphant. Ceci dit n'en mange pas trop pour finir chez le trompologue, oui des fois qu'il te pousse une trompe à la place du groin.
Hé bien, c'était efficace, il est parti le bougre. Oui, forcément l'appel des dents, c'est plus fort que tout, chat chat chat.
Donc j'ai oublié quelques précisions dans l'histoire d'hier mes amis et je vous prie de m'en excuser.
Donc, sans trop de mime, comme dirait mon soûlard, je vous remémore quelque peu la fin de l'histoire d'hier.
Love gendarme et mon curé avaient fini en cellule de blanchiment des gris ou quelque chose dans le genre.
Ils furent gardés à vue sous la vue d'un gendarme qui avait vu son manège, oui, son propre chef.
Donc, voilà pourquoi je préparais hier soir ma plaidoirie pour faire libérer mes deux comanches.
Oui, mais voilà, je me disais après coup, mais Pépère, tes lecteurs n'ont pas eu connaissance de ta plaidoirie.
Oui, votre déception, je l'ai écouté quand tous en cœur main dans la main et poing levé, et ensemble ce n'est pas facile, vous vous êtes écriés, le saligaud, il ne nous a pas lu sa célèbre plaidoirie.
Donc, voici en gros de mémoire celle-ci qui fit un plus bel effet.
Déjà imaginé, le grand Pépère vêtu de sa toge et devant le prétoire sans feuille en main s'apprêtait à plaidoyer de mémoire.
La parole est au chatvocat des deux mises en cause.
Monsieur le Juge, vous, qui savez peut-être ce qu'est la souffrance de la faim, laissez moi vous dire le mal qui ronge mes deux chameaux à trois bosses.
Déjà, ma love maîtresse que j'aime, de quoi l'accuse-t-on, d'avoir laissé de la nourriture en abondance à mon déjanté de la brioche chinoise fait en Inde par des Corses communistes et d'avoir enterré une plainte en pleine faculté de ses moyens.
Mais quel est ce crime, nullement un délit tout au plus le désir de venir en aide à une épave autant imbibée que Bob l'éponge but la mer.
Oui, simplement, pour que mon soûlard de maître puisse nourrir son ver solitaire.
Oui, Monsieur le Juge, à l'époque des faits mon maître travaillait secrètement pour la NASA qui développait un ver géant capable de vivre sur Mars.
En fait à cette époque monsieur le juge, mon client n'eut fait que d'essayer d'aider l'armée afin de trouver une planche de salut pour sauver la race humaine.
Et aujourd'hui, alors qu'il devrait être décoré de la Légion d'honneur, on veut le condamner.
Et ma love gendarme poète que j'aime, ne pouvait prendre ma plainte de peur que cette affaire de l'époque des pieds jaunes ne resurgisse.
C'est pour cette raison, monsieur le juge que je demande l'acquittement de mes clients sur qui l'état s'acharne alors qu'ils servirent la nation avec bravoure.
Monsieur le Juge, je vous laisse en tête-à-tête avec votre conscience.
Je ne vous raconte pas l'effet de cette plaidoirie qui fut applaudi à un tel point que le tribunal failli s'effondrer sous les vibrations.
Le juge hué comme il se devait, acquittait aussitôt mes clients.
Mais Pépère n'a pas de rancune me direz vous.
En fait si, mais nous avons faim nous autres.
Donc, le mouvement des pieds bleus qui protestait contre la famine dans le Cher va enfin cesser la justice a tranché.
Mon curé devra faire la disette, love gendarme s'excuser auprès de son chat pour la plainte enterrée, mais pas de condamnation.
Ma plaidoirie a fait son effet et aujourd'hui, c'est moi le héros.
Mais ce Pépère est incroyable, que nous prépare t'il encore.